Privilégier
la prévention
Lorsque les maux relatifs à la fatigue oculaire apparaissent, il est important d’identifier et d’arrêter l’activité visuelle qui les a occasionnés.
Pour cela, vous devez d’abord vous assurer que la fatigue visuelle n’est pas due à des troubles préexistants comme une myopie, une hypermétropie, un astigmatisme ou l’apparition de la presbytie. Une consultation auprès d’un médecin ophtalmologiste est fortement recommandée afin d’établir un diagnostic.
Si l’origine n’est pas liée à un défaut visuel, il convient d’organiser son espace de travail au mieux pour éviter la fatigue oculaire.
Dans le cadre d’un travail sur ordinateur, vous pouvez régler la luminosité de l’écran en l’adaptant à la lumière ambiante, sélectionner des caractères sombres sur un fond clair, et orienter l’écran de l’ordinateur pour qu’aucune lumière parasite ne se reflète.
Pour un travail sur un document, il convient de se munir d’une lampe d’appoint pour mieux éclairer le papier.
Veillez à ce que la pièce soit bien aérée et que l’air soit régulièrement renouvelé. La mise en veille ou la fermeture d’appareils électriques ou électroniques non utilisés, comme l’imprimante, le photocopieur, un ordinateur, ou une lampe, est recommandée.
Enfin, pour lutter contre la déshydratation et la fatigue des yeux, il faut penser à boire beaucoup d’eau, et alterner le travail sur écran avec d’autres activités de façon à quitter l’écran des yeux au moins dix minutes chaque heure.
Pour les troubles oculaires liés aux activités extérieures, la prévention passe par le port de lunettes au cours de travaux risqués (jardinage, bricolage), en étant prudent avec les produits chimiques (ménage, mécanique).
En conclusion, en cas de fatigue visuelle ou de troubles oculaires liés aux activités extérieures, la prévention passe par le port de lunettes adaptées.